Retrouvez une sélection de l’actualité de la santé transfrontalière franco-belge de février 2021, par l’OFBS.

Un mémo pour connaître les mesures Covid-19 en vigueur en France et en Belgique.

Faut-il une quarantaine ? Quels sont les horaires du couvre-feu ? Peut-on aller faire ses courses ? Il n’est pas toujours évident de se retrouver dans l’amoncellement des mesures prises pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 en France et en Belgique, à fortiori lorsqu’on est frontalier.

C’est fort de ce constat que l’OFBS a décidé de réaliser un mémo synthétisant les informations des autorités des deux pays. Le mémo intègre également des liens vers les documents officiels (attestation dérogatoire française ou attestation sur l’honneur belge par exemple), afin de simplifier le quotidien des résidents et travailleurs frontaliers.

Une première version sera disponible début mars sur le site de l’OFBS ainsi que sur sa page Facebook. Par la suite, le document sera régulièrement actualisé en fonction des décisions prises par les autorités.


Les projets medtech fleurissent le long de la frontière franco-belge

La région transfrontalière Hauts-de-France/Wallonie/Flandre est-elle en train de devenir un haut lieu de l’innovation technologique en santé ? C’est en tous cas ce à quoi aspirent plusieurs projets en recherche et innovation développés dans le cadre du programme INTERREG France-Wallonie-Vlaanderen.

Le projet MAT(T)ISSE propose ainsi de « créer une nouvelle bioprothèse, dispositif médical implantable de classe 3, qui a pour but d’aider l’organisme à restaurer des régions lésées suite à des interventions chirurgicales curatives ». Si le projet se concentre sur l’application mammaire (suite à des mastectomies), les partenaires envisagent également d’autres applications futures pour les implants de reconstruction (chirurgie thérapeutique et esthétique). En effet, le modèle développé pourra être transposé à d’autres parties du corps.

En plus de coordonner le projet MAT(T)ISSE, le CHU de Lille est également partenaire associé, au côté de l’AZ Groeninge, du projet MDTex. L’ambition de MDTex est de « donner à la zone transfrontalière une visibilité européenne comme acteur de premier plan dans le secteur des dispositifs médicaux textiles. » Pour ce faire, le projet initie des collaborations transfrontalières entre industriels, académiques et centres de recherches autour de six thématiques : les implants, la filtration biologique, la médecine régénérative, la compression et la contention, le monitoring, et la médecine thérapeutique. 


Concertations transfrontalières sur les mesures à prendre contre l’épidémie de Covid-19

Le printemps 2020 l’a prouvé : les mesures concertées entre États voisins sont primordiales pour la bonne gestion de l’épidémie. Les acteurs régionaux et nationaux l’ont bien compris et se réunissent donc souvent afin d’échanger sur les mesures à prendre.

Une réunion extraordinaire du Sommet des exécutifs de la Grande Région s’est ainsi tenue jeudi 18 février, en raison de l’explosion des cas en Moselle (France) et notamment de la forte présence des variants. Il a été convenu notamment de permettre, au travers d’engagements volontaires renforcés, aux travailleurs frontaliers et habitants des zones frontalières d’être testés, et d’accélérer le processus de séquençage des tests positifs pour déceler les variants.

Les dirigeants de l’UE, eux, se sont réunis les 25 et 26 février. A cette occasion, ils ont insisté sur la nécessité « d’accélérer d’urgence l’autorisation de vaccins, leur production et leur distribution ». A la demande de certains dirigeants, les travaux pour un « passeport vaccinal » (ou « certificats de vaccination ») se poursuivent afin d’établir des propositions pour l’été. Il a également été convenu de maintenir les restrictions des déplacements non essentiels pour le moment. Ces restrictions doivent cependant prendre en compte les spécificités des régions transfrontalières.


Le Nutri-Score prend de l’importance en Europe

Les autorités compétentes de sept pays européens (Belgique, France, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne et Suisse) ont annoncé dans un accord général publié en janvier 2021, la mise en place d’un mécanisme de coordination transnational pour faciliter l’utilisation de l’étiquetage nutritionnel Nutri-Score sur la face avant des emballages.

Cette coopération se fera au sein de deux instances :

  • Un comité de pilotage, qui assure « l’élaboration et la mise en œuvre générales du système Nutri-Score » (dont la désignation des membres du comité scientifique). Une première réunion de ce comité s’est tenue le 25 janvier dernier.
  • Un comité scientifique, qui a pour but « d’apporter un avis indépendant sur une éventuelle évolution de l’algorithme actuel du Nutri-Score et sur les fondements scientifiques des effets du Nutri-Score dans le contexte du comportement des consommateurs ». Il s’est réuni pour la première fois ce 12 février.

Pour rappel, le Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel à code couleur apposé sur la face avant de l’emballage, et qui caractérise la valeur nutritionnelle des aliments et des boissons. Ce système a été élaboré et adopté en France en octobre 2017. Pour sa part, la Belgique l’a adopté dès avril 2018.


Crédits photos : mémo Covid-19 © OFBS | Logo Nutriscore © Santé Publique France

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